FRUGES
Le dossier zones d'ombre ADSL avance. C'est la solution du noeud de raccordement qui a été choisie pour les uns, et celle du satellite pour les autres.
France Telecom et les élus de la communauté de communes se sont penchés sur les solutions technologiques possibles qui permettent de résorber les zones d'ombres du canton. Réunis mercredis à l'hôtel de ville de Fruges, ils ont fait un choix, ou plutôt plusieurs, pour mettre un terme aux disparités d'accès à internet sur le territoire.
La solution radio est définitivement écartée, le pré-wimax ne satisfaisant pas les exigences attendues. Le choix s'oriente vers une alternative ADSL fiable et évolutive sur le croissant sud du canton : les communes de Crépy, Avondance, Planques et Ambricourt seront desservies par la fibre optique issue d'un noeud de raccordement France Telecom. Cette solution garantit des débits élevés et donne des capacités d'évolution pour l'avenir.
Quant aux communes de Mencas,, Vincly et quelques cas particuliers, la seule solution viable compte tenu de l'éloignement des centraux France Telecom est l'équipement des foyers par un kit satellite garantissant un débit jusqu'à 2 méga et un volume de 2 gigas/mois. Très prochainement, ce mode autorisera la voip (téléphonie) et la télévision pour un abonnement proche de celui de l'ADSL actuellement.
La communauté de communes étudie la possibilité de financer l'installation de ces kits qui s'assimilent à la mise en place d'une antenne parabole classique.
La procédure est maintenant prête à démarrer et pourrait permettre aux personnes actuellement dépourvues de pouvoir surfer avant Noël 2009 (même avant pour la solution satellite).
Collaboration avec Canche-Ternoise ?
Frédéric Bailly, chargé de cette mission, avait invité des élus de Canche-Ternoise qui sont dans la même réflexion afin que les deux communautés de communes concernées puissent bénéficier d'économie d'échelle aux dires des représentants France Telecom présents. La décision de porter (ou non) le projet ensemble sera prise avant la fin du mois.
En tout cas, malgré la conjoncture économique et l'annonce de la suppression possible de la taxe professionnelle (qui pourrait engendrer des diminutions de recettes pour les collectivités), l'engagement continue sur ce point.
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